Noir de suie semble ce soleil anciennement brillant de son or pailleté au bonheur, les rues silencieuses hébergent encore de ces pauvres hères, de ces humains décidant de survivre dans cette antique ville, victorieuse des agissements divins. Un jour les nuages ont recouvert les cieux azurés, amoureux de l’humanité, des anges ailés aux plumes de fer ont fait périr hommes, femmes, enfants ; le premier sceau ouvert, renversé par ces personnes sacrées, prisonnières, exploitées, médiums clés de l’apocalypse.
Puis la Géhenne a ouvert son gouffre, fléau démoniaque au centre de New York ; certains curieux, certains insouciant ont vu, crié, hurlé, l’enfer était là sous les pieds, morceaux de palais entraperçu, éblouissant de ses fleuves de lave, les armées de monstres pourtant à l’apparence humaines, eux n’avaient pas de ces longues élytres blanches, immaculées, mais les agates haineuses, millénaires réclamant vengeance.
La poussière recouvre les rues principales, en ruine où les défilés de démons et d’ange se proclament, les humains partis, disparus dit-on, l’on en trouve encore terré dans des appartements insalubres, des groupuscules chassés, parfois capturé. Et alors la guerre se lance, enfer ou paradis, corruption ou innocence. D’humain, quelques-uns métamorphosés en espoir, exorciste, ceux ayant trépassé la mort, pouvant survivre entre ciel, terre et immondice. L’on murmure qu’ils renvoient démons et anges au purgatoire, endroit mystérieux, légende effrayante.
On essaie de survivre à ce début d’apocalypse, le gouvernement a laissé place à la horde infernale, à la horde angélique, eux désirant la fin de cette œuvre de dieu, Adams et Eves massacrés sur l’autel.
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► DATE D'INSCRIPTION : 14/08/2016